• Réglez la position du siège et l'inclinaison du dossier, de façon à atteindre facilement volant et pédales (les cuisses doivent être horizontales, les bras et les genoux légèrement plies).
  Si le siège n'est pas équipé de support lombaire, calez vos reins avec un petit coussin.
  Le siège doit être ferme et élastique, le dossier haut, suffisamment large pour soutenir le haut du corps et vous éviter de basculer de côté dans les virages.
• Vous trouverez dans le commerce des supports lombaires et des dosserets en billes de bois, mais, si vous souffrez malgré tout du dos, il faudrait peut-être envisager de changer votre voiture pour un modèle plus confortable.
  Sachez qu'il ne suffit pas de s'asseoir dans un véhicule pour se faire une idée de son confort ; il faut vous mettre au volant et l'essayer pendant 1 h 30 au minimum.
• Il n'est pas toujours aisé de monter dans une voiture et d'en descendre.
  Efforcez-vous d'éviter les torsions.
  Pour descendre, reculez le siège au maximum et faites pivoter tout le corps pour poser les pieds au sol.
  Inversez le mouvement pour monter en voiture.

Les personnes souffrant de mal de dos sont particulièrement gênées dans certains cas lors de la conduite automobile.
Il faut alors modifier sa position de conduite automobile : rehausser le siège, avoir le dos plutôt rond, les jambes fléchies à 120° environ et reculer légèrement le dossier de 15 à 20°, ne pas conduire jambes tendues mais au contraire se rapprocher légèrement du volant.
Les mains devront être placées à la partie inférieure du volant pour soulager le cou et les bras. On choisira plutôt un véhicule haut, utile également pour décharger sans avoir à se pencher en avant.
Certains métiers sont particulièrement exposés au mal de dos, comme les conducteurs professionnels (taxis, chauffeurs, routiers, livreurs ou agriculteurs) qui ont des trajets fréquents, parfois longs.
Effectués dans des sièges parfois inadaptés, ces trajets occasionnent des maux de dos ou lombalgies qui sont souvent aggravés par la conduite "vitre ouverte" avec alternance de courant d'air chaud et froid.
La survenue du mal de dos chez ces professionnels est liée non seulement à la position assise prolongée mais aussi à l'accomplissement de gestes répétitifs : changement de vitesse,
débrayages et freinages, pilotages...
Éviter de rouler plus de 2 heures sans vous arrêter pour vous étirer, faire quelques mouvements... et vous reposer.

L'achat d'un siège ou d'un système de sur-siège spécialisé n'est pas nécessaire.
Il est nettement plus important de bien régler sa position de conduite, la hauteur du siège et du volant et de ne pas conduire trop près du volant, pour avoir les genoux fléchis à 120° et le dos confortablement calé dans le siège.