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Les infiltrations pour le mal de dos
Les infiltrations pour soulager le mal de dos

L'anatomie du dos est complexe, tous les éléments peuvent intervenir dans la douleur

Le mal de dos peut être dû à des nombreuses atteintes de la colonne et de ses constituants

Si on décide de consulter, les spécialistes sont nombreux et il est important de savoir faire le tri

Vous devez apprendre à éviter les traumatismes ou à ne pas aggraver une situation déjà installée

Les infiltrations sont souvent réalisées en rhumatologie, que ce soit dans les articulations ou dans la colonne.
Elles permettent d'administrer directement, dans la zone douloureuse, différentes substances, afin de diminuer l'inflammation et la douleur.

Une infiltration est définie par l'injection d'un produit par une aiguille qui va amener directement le produit le plus près possible de la zone douloureuse afin de diminuer l'inflammation et la douleur secondaire.
On injecte le plus souvent de la cortisone ou un dérivé, parfois après une anesthésie locale.
Les infiltrations sont efficaces à brève échéance : quelques jours à quelques semaines.
Elle peut être renouvelée mais avec parcimonie : en général, pas plus de trois infiltrations espacées l'une de l'autre de 15 jours.
Si la première infiltration s'est révélée sans effet, on a peu d'espoir d'obtenir une amélioration en la renouvelant.
En revanche, s'il y a une nette amélioration après la première et que des phénomènes douloureux persistent, il est tout à fait légitime d'en proposer une seconde.

Dans le mal de dos, différentes techniques d'infiltration peuvent être effectuées : des infiltrations près des racines des nerfs dans la colonne vertébrale : ce sont les infiltrations épidurales, intradurales ou encore foraminales.
On réalise une piqûre selon le trajet de la ponction lombaire, mais sans aller aussi loin.
C'est un geste qui doit être réalisé par un médecin expérimenté, en cabinet ou à l'hôpital.
Il n'existe pas de danger de piquer la moelle épinière, par contre il peut provoquer des maux de tête après, même avec un praticien expérimenté.
Lorsque l'arthrose est responsable des douleurs, l'infiltration peut être latérale, dans les petites articulations postérieures de la colonne vertébrale, souvent aidé par un repérage par le radiologue, sous écran.

Les infiltrations locales de cortisone ou de dérivés de la cortisone entraînent peu d'effets indésirables sauf quand elles sont répétées de façon trop importante avec des produits d'action prolongée.
Parfois, dans les heures qui suivent une infiltration, on peut observer une impression de chaleur, de rougeur, de malaise ou d'énervement.
C'est un effet bénin, qui est dû au passage du produit dans la circulation générale, et qui doit bien être distingué d'une réaction allergique, très différente et exceptionnelle avec la cortisone.

Les risques de voir survenir les complications connues de la cortisone lorsqu'elle est prescrite à doses trop fortes et prolongées, comme la prise de poids, le gonflement, l'hypertension artérielle sont exceptionnels.
Il est important de noter les dates des infiltrations et d'en informer vos médecins qui en tiendront compte dans leurs prescriptions, notamment en cas d'injection de médicaments corticoïdes.
De même, les femmes ayant une contraception orale ou fumant beaucoup devront en informer leur médecin avant une infiltration intradurale en raison du risque éventuel de phlébite.

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