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Mal de dos information

Mal de dos, une maladie professionnelle
Le mal de dos et le code du travail

L'anatomie du dos est complexe, tous les éléments peuvent intervenir dans la douleur

Si on décide de consulter, les spécialistes sont nombreux et il est important de savoir faire le tri

Le traitement du mal de dos n'est pas unique. Il varie en fonction des causes

Vous devez apprendre à éviter les traumatismes ou à ne pas aggraver une situation déjà installée

Une maladie professionnelle est définie par une maladie ayant pour origine les conditions de travail, la déclaration est à faire par le patient, accompagné d'un certificat médical.
Ce n'est que dans des circonstances professionnelles bien spécifiques que le mal de dos peut être considéré comme une maladie professionnelle.
Tous les travailleurs se plaignant du dos ne peuvent y prétendre.
Depuis 1999, seuls les travailleurs exposés aux vibrations transmises au corps entier (chauffeurs de poids lourds, de tracteurs, de pelleteuses, ...) ou soumis au port de lourdes charges (déménageurs, manutentionnaires, ...) peuvent demander à ce que leur mal de dos soit reconnu comme maladie professionnelle.
Ils doivent cependant répondre aux conditions suivantes :
  • mal de dos lié à une hernie discale à l'origine d'une sciatique ou d'une cruralgie (atteinte du nerf crural)
  • durée d'exposition professionnelle de 5 ans au minimum
  • délai de prise en charge de 6 mois au maximum entre la fin de l'exposition au risque et la première consultation.

Différence avec un accident du travail
Un accident du travail est défini par tout accident survenu, quelle qu'en soit la cause, par le fait ou à l'occasion du travail, pendant les activités professionnelles ou les déplacements en rapport avec le travail.
Il faut prévenir l'employeur dans les 24 heures suivant l'accident, qui déclarera ensuite cet accident dans les 48 heures à la Caisse Primaire d'Assurance Maladie (CPAM).

Connaître à bon escient les autres avantages sociaux auxquels on peut prétendre dans certaines conditions : invalidité, reclassement professionnel...
Le mal de dos peut empêcher la reprise du travail ou imposer un changement de fonction, contribuer à perturber sérieusement la vie affective ou sociale.
Il peut être également source d'invalidité dans la vie courante, avec impossibilité de porter des charges, de faire de longs trajets en voiture.

Bien souvent, un suivi médical régulier sera utile.
Pour apprécier le handicap lié au mal de dos, les médecins, en s'aidant de questionnaires et d'outils comme l'appréciation de l'intensité de la douleur sur une échelle de 1 à 10, vont évaluer les caractéristiques de la douleur (cf. supra) et son retentissement sur le travail, les loisirs ou la vie au quotidien et donc la gêne entraînée.
Un examen clinique sera pratiqué, appréciant l'état général, le fonctionnement des articulations et des nerfs.
Préalablement, un interrogatoire orienté évaluera les problèmes psychologiques, professionnels et personnels existants et susceptibles d'intervenir dans l'absence d'amélioration du soulagement de la douleur.
Des examens radiologiques pourront éventuellement être demandés pour compléter le bilan déjà pratiqué, comme une IRM par exemple notamment lorsque la reprise d'une activité professionnelle est compromise ou qu'une intervention chirurgicale est envisagée.
À noter, que les examens ne permettent pas de prédire révolution du mal de dos mais contribuent à évaluer son retentissement anatomique.
Le degré d'invalidité estimé à partir de ces critères n'est pas définitif. Il pourra être réévalué en cas de changements, d'apparition de complications comme par exemple la survenue d'une fracture.
Un reclassement professionnel peut être envisagé, de préférence après avoir essayé différents aménagements dans le travail et suivi une formation complémentaire.
Ce n'est pas forcément en changeant de métier que vos douleurs du dos vont disparaître ! Parfois, il est préférable d'essayer de vivre avec son mal de dos, de continuer son activité professionnelle et se faire aider par votre médecin qui pourra éventuellement vous proposer un programme de reconditionnement à l'effort.
Si les activités professionnelles deviennent impossibles, même après reclassement dans l'entreprise, le patient sera licencié pour inaptitude au poste de travail.
Il peut alors demander de bénéficier du statut de travailleur handicapé, auprès de la COTOREP, qui va alors proposer des mesures d'aide à la réinsertion.

Avec l'aide de votre médecin, une demande de prise en charge à 100 % pourra être demandée. Si elle est acceptée, cela ne veut pas dire que tout sera payé par la sécurité sociale !
Elle remboursera les actes selon un tarif établi, le supplément étant à votre charge ou à celle de votre mutuelle.

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